lundi 28 novembre 2011
Ce n'est pas JOLY, JOLY !
Décidemment, on avait connu la droite la plus bête du monde, la gauche la plus divisée du monde, maintenant, c’est au tour des écologistes de montrer qu’ils peuvent aussi se montrer stupide. Depuis des années, une prise de conscience écolo se met en place dans les esprits de chaque individu un tantinet sensé, où l’on se rend bien compte qu’il faut agir si l’on veut transmettre une planète vivable à nos enfants. Hormis les scandales sanitaires du concombre espagnol ou du soja allemand, (on ne sait plus trop bien), les produits BIO se développent, malgré des coûts de production plus élevés.
La pollution, notamment en France, se réduit, et l’air est encore respirable. Mais voilà que nous assistons à un spectacle désastreux et déplorable pour des histoires de centrales nucléaires et de mox (je ne savais pas que cela existait !). On assiste à un marchandage sans précédent alors que la campagne présidentielle n’est pas encore commencée, et encore moins gagnée. Cela prouve une fois encore que les écologistes sont loin des préoccupations des Français et surtout sont conscients qu’ils ne peuvent apporter aucune solution fiable aux problèmes actuels.
Bien sûr, l’Allemagne va mettre un terme à l’énergie nucléaire, mais sa situation n’est pas comparable, et de surcroit, les allemands vont acheter de l’électricité nucléaire à la France, ce qui prouve qu’ils ne sont pas opposés à cette forme d’énergie. (Mais pas chez eux !). Toute cette mascarade politicienne est préjudiciable au développement de la culture BIO, car le rapprochement BIO - ECOLOGIE est vite fait. Il est indispensable que la culture BIO se développe pour permettre la mise en place d’une vraie culture raisonnée en France, avec réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires. Nous sommes actuellement sur cette tendance. Il ne faudrait pas que certains arrivistes ou ayatollahs écolos viennent tout gâcher !
Benoit ESCOFFIER
lundi 14 novembre 2011
Il y en a marre de la graisse !
Depuis plusieurs mois déjà, l’actualité tourne autour d’un problème qui préoccupe bon nombre d’hommes et de femmes à l’approche de la quarantaine, la surcharge pondérale. Comment se débarrasser du surplus de graisse qui mine le moral des quarantenaires ?
Tous les chefs d’état les plus puissants du monde se sont réunis pour trouver des solutions, mais la graisse est toujours là, bien présente, voire omniprésente.
Tout cela n’est que le résultat d’une surconsommation, d’une politique de surendettement, qui a amené les peuples à vivre dans l’opulence. Maintenant, il nous faut nous restreindre pour retrouver la ligne, et l’option envisagée est de laisser tomber la graisse pour retrouver une santé florissante. Mais si nous regardons autour de nous, nous pouvons voir au sein de l’Europe un pays où l’espérance de vie est la plus longue notamment grâce à son alimentation, la Grèce ! Etonnant, n’est-il pas ? |
Mais éliminer la Grèce, non. Ce pays a eu au moins le mérite d’être le déclencheur d’une prise de conscience générale pour remettre chaque pays en ordre de marche sans être tributaire d’un AAA, note qui pourrait prêter à rire dans d’autres circonstances. Ah, ah, ah !
Optimiste que je suis, je suis certain que l’Europe va s’en sortir car nos ressources notamment humaines sont inépuisables, et sa capacité à lutter face à l’adversité a toujours été démontrée. Mais cela ne résoudra pas notre problème de surcharge pondérale !
Espérons que l’économie Italienne sera plus solide que celle de la Grèce, car il sera moins aisé de rédiger un billet humoristique basé sur des jeux de maux, pardon : de mots !
Benoit ESCOFFIER
lundi 31 octobre 2011
Gastronomie, la France devient Challenger !
Il aura fallu attendre le Guide Michelin 2012 pour prendre conscience que la France n’est plus la Patrie de la gastronomie, mais que cette place si enviable revient maintenant au Japon, avec 29 tables 3 étoiles contre 25 pour notre vieux pays. Et pourtant, ce n’est pas faute de sensibiliser le public français à la gastronomie, avec une avalanche d’émissions culinaires montrant des chefs ou assimilés chefs cuisiner dans des conditions extrêmes. Ce n’est pas faute d’avoir à LYON le plus grand salon international consacré à l’hôtellerie et à la restauration, salon incontournable aux 150 000 visiteurs de tout pays, même du Japon !
La cuisine est devenue en France une affaire trop importante et trop juteuse, pour la laisser aux cuisiniers. Maintenant, ce sont des hommes d’affaires qui ouvrent restaurant sur restaurant, surtout en dehors de nos frontières, qui managent l’une des valeurs fondamentales de notre pays. Business is business. A force de rechercher la simplicité, la facilité culinaire, on en arrive à oublier la créativité, celle qui a fait notre force et nous a permis d’être en tête de la gastronomie mondiale. Maintenant, les recettes ne sont plus inventées par le chef, mais par des sociétés industrielles qui livrent leurs petits sachets surgelés. Ainsi, vous pouvez manger la même chose du nord au sud, d’ouest en est, et d’un restaurant à l’autre. Quelle belle affaire !
Après, l’on s’étonne que la gastronomie française soit relayée au deuxième rang. J’attends de voir avec impatience l’application de l’amendement obligeant les restaurateurs à indiquer sur leur carte les produits surgelés. Il eut été plus simple d’indiquer les produits frais, certainement moins nombreux sur les cartes stéréotypées ! Il ne nous reste plus qu’à reconquérir notre place de leader, en pensant à la cuisine avant de penser business, et en retrouvant nos vraies valeurs, celles de l’époque où notre cuisine et notre savoir-faire étaient incomparables.
Benoit ESCOFFIER
lundi 24 octobre 2011
L’ Oenotourisme n’est pas en crise.
Depuis 2007, année de la prise de conscience en France qu’il fallait entreprendre quelque chose pour développer la filière touristique et la filière viticole, il a coulé de l’eau sous les ponts.
Grâce à l’investissement personnel de Monsieur DUBRULE, co-fondateur du groupe ACCOR et Président du Conseil Supérieur de l’Oenotourisme, le label Oenotourisme a vu le jour, et a permis de mettre en lumière plusieurs initiatives toutes plus intéressantes les unes que les autres, dans toutes les régions viticoles de France.
Il y a eu aussi le 1er Salon International de l’oenotourisme à LYON en Mai 2009, inauguré par Paul Dubrule et diverses personnalités du monde du vin, lequel remporta un certain succès auprès des professionnels venus de plusieurs pays, mais aussi du grand public venu en nombre à la découverte des différentes routes des vins comme des initiatives plus personnelles.
Depuis cette date, nous avons pris le parti de nous consacrer au développement de ce domaine en apportant notre savoir faire et nos moyens en communication. Ainsi, 2011 a vu apparaitre le 1er Guide VIGNOBLES & TOURISME, tiré à 20000 exemplaires, référençant aussi bien des Châteaux et Domaines, mais également des musées, des routes des vins, des chambres d’hôtes…
Seul point commun, le vin !
Pour assurer encore mieux la communication des participants du guide VIGNOBLES & TOURISME, mais également l’information oenotouristique en général, nous avons créé une lettre d’information, diffusée à 70 000 personnes deux fois par mois, via internet.
De cette manière, la diffusion d’information se fait en continu, pour le plus grand plaisir des amateurs de vins de producteurs.
Mais ce développement serait incomplet sans le renouvellement à LYON de notre salon international de l’oenotourisme en MAI 2012, où chaque région viticole Française, mais également certains pays viticoles, seront représentés. Dès à présent, VIN’EVENTS et VINOMEDIA se positionnent comme des interlocuteurs privilégiés pour le développement d’une activité incontournable, laquelle sera en pleine expansion dans les années à venir.
Vous souhaitez développer le tourisme viticole ?
Vinomedia vous propose :
- Un salon
- Un guide
- Une lettre d’information
- Une web-TV dédiée
Contactez moi pour plus de renseignements à : bescoffier@vinomedia.fr
Benoit ESCOFFIER
lundi 17 octobre 2011
Pour une démondialisation raisonnée ! |
La démondialisation a largement tenu le haut du débat, car il est plus facile et plus électoraliste d’être en opposition radicale avec ce qui existe (puisque nos problèmes viennent de ce qui existe), que de nuancer sa position tout en apportant des solutions réalistes. Où vais-je en venir ?
Existe-t-il un chemin entre la mondialisation telle qu’elle est vécue actuellement et la dé- mondialisation comme le souhaitent les utopistes assoiffés de pouvoir ?
Si nous faisons un bref inventaire, comme je le préconisais il y a peu, de ce que nous savons produire ou de ce que nous savions produire, nous pourrions constater que cela concerne la plupart des produits utilisés et consommés sur notre territoire. Cependant, nous pouvons également constater que ces produits ne sont pas made in France ! Si c’est cela la mondialisation, effectivement, elle nous a conduit à des positions absurdes.
Prenons un exemple simple : la viticulture Française.
Nous sommes dans les premiers pays producteurs de vin au monde et nous exportons. La balance commerciale est largement positive, tout comme pour Airbus, tout comme le luxe, et nous pourrions citer bien d’autres exemples. Nous exportons, alors que nos coûts salariaux sont bien souvent supérieurs à ceux des autres pays.
Alors, pourquoi trouvons-nous dans le commerce autant de produits venant de l’étranger alors que nous avons les moyens de les produire localement avec les mêmes coûts salariaux que les produits que nous exportons?
Je ne suis pas pour le protectionnisme, mais il n’est pas interdit de produire Français et de consommer Français. Nous continuerons toujours à acheter du pétrole à l’extérieur !
Une idée déjà développée et reprise sur BFM, le commissariat au plan : mettons en place un plan sur 5 ans pour réapprendre à produire ce que nous produisions il n’y a pas si longtemps, avec création d’emplois. Produit après produit, il faut reconquérir le marché intérieur, et produire localement les biens de consommation courante, comme les produits issus de l’agriculture.
Il y a d’autres alternatives à la démondialisation pour sortir de la crise, encore faut-il redescendre sur terre et adopter des solutions simples et de bon sens, plutôt que de jongler avec des milliards de déficits budgétaires, commerciaux…
(Bientôt la suite…)
Benoit ESCOFFIER
mardi 11 octobre 2011
OEnotourisme : Vinomedia en Pôle Position
Depuis des années, Vinomedia reste fidèle à sa ligne de conduite, qui est de permettre à toute une filière, la filière viticole, de se développer et d’affronter les nouveaux défis de demain.
Ainsi, avant tout le monde, nous avons crée le premier salon international de l’OEnotourisme en 2009, salon qui verra sa deuxième édition en mai 201 2 à LYON.
Pour permettre à tous les intervenants de la filière viticole d’assurer pour un coût réduit la promotion de leurs services touristiques, nous avons crée le 1er guide Vignobles et tourisme édité à 20000 ex, lequel a rencontré un énorme succès auprès des amateurs de vins et de tourisme viticole, sans oublier la consultation gratuite de ce guide sur notre site internet.
Par la même occasion, et pour assurer le développement de ce domaine, nous avons crée une lettre internet bimensuelle envoyée à une cible sélectionnée de 70 000 internautes, mettant en avant tous ceux qui participent au guide Vignobles et tourisme 2011 -2012, mais également tous ceux qui paraitront dans l’édition 2012-2013.
Cette nouvelle édition du guide est déjà en préparation car elle sera encore plus complète, avec beaucoup de nouveauté en matière de tourisme viticole.
Vous pouvez dès à présent vous inscrire si cela n’est pas déjà fait en nous retournant le formulaire
ci-joint : formulaire de réservation .
Vous souhaitez développer le tourisme viticole ?
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o Un salon
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Benoit ESCOFFIER
lundi 3 octobre 2011
Les raisins du plaisir
Je n’apprendrai rien à personne en mentionnant que le millésime 2009 est le millésime du siècle, et que 2010 l’est aussi, si ce n’est plus encore. (Décidemment, les superlatifs collent parfaitement à la production de vin).
Et 2011 ? A en croire les vignerons rencontrés au cours d’un voyage au cœur des Graves, ce millésime aura donné bien du fil à retordre en jouant à cache-cache avec la météo, subissant un climat très chaud trop tôt, puis pluvieux, puis chaud, puis pluvieux mais légèrement…
Résultat des courses : Un vin d’excellente prestance pour les vignerons qui ont évité de partir en vacances, leur permettant ainsi de surveiller leur vigne comme le lait sur le feu. Pour les autres, nous verrons. Et nous en avons rencontré, de ces producteurs réfractaires involontairement aux vacances pourtant méritées. Et le constat de ces rencontres est stupéfiant : la révolution culturelle est en marche. Autant, la fin du XXème siècle en PESSAC LEOGNAN a été marquée par la course aux vins stéréotypés du genre à être appréciés par les américains via PARKER, autant le début du XXIème siècle fait place aux vignerons de caractère ayant pour ligne de conduite la mise sur le marché du vin qu’ils aiment, sans se soucier du voisin.
Et d’une propriété à une autre, les différences se font sentir, les méthodes de production ou d’assemblage sont variées, et les résultats sont étonnants. Il est donc clair maintenant que les 75 producteurs en AOC PESSAC LEOGNAN, ainsi que les nombreux producteurs de GRAVES vont se livrer à une rivalité certes amicale, mais déterminée pour le plus grand bien du consommateur en leur apportant une palette largement significative de leur savoir faire dans l’exploitation de leur terroir.
Citons pêle-mêle quelques domaines pleins de promesses qui devraient faire parler d’eux dans un avenir proche, tellement la détermination du propriétaire à respecter avant tout le terroir tout en faisant son vin et non le vin de l’œnologue, est forte.
En GRAVES, Château FOUGERES, Château CRABITAY, Château FERRANDE, en sont des parfaits exemples. En PESSAC LEOGNAN, Château FERRAN, Château LARRIVET HAUT BRION. Et comme l’oenotourisme est également notre cheval de bataille, je ne manquerai pas de citer le Château SMITH HAUT LAFITTE, où Daniel et Florence CATHIARD ont effectué un travail remarquable au niveau de l’accueil et des structures réceptives sans oublier tous le travail qualitatif sur la vigne, leur donnant ainsi une position prépondérante dans l’appellation. Certaines AOC ont décidé de jouer la carte de la transparence, il serait bon que cette méthode se généralise pour tous les vins Français. Il faudra sans doute attendre le XXIIème siècle !
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
Château des Fougères
Dominique COUTIERE – 33650 LA Brède. Tel : 05 58 51 08 68
Château CRABITEY
Arnaud de BUTLER- 33640 Portets. Tel : 05 56 67 18 64
Château FERRANDE
33640 Portets
Château FERRAN
Philippe LACOSTE- 33650 MARTILLAC tel : 06 07 41 86 00
Château LARRIVET HAUT BRION
Bruno LEMOINE- 33850 LEOGNAN. Tel : 05 56 64 75 51
lundi 19 septembre 2011
Je serai le président de tous les français
lundi 5 septembre 2011
Point de vue sur la gastronomie française
Quand la mère Brazier découpait un poulet, elle savait d’où il venait, et certainement pas d’un sachet sous vide. Alors, les grands cuisiniers de ce monde peuvent se faire tirer le portrait avec un panier rempli de légumes du jardin, ou arpentant les allées d’un marché de producteurs, la réalité n’est pas toujours en correspondance avec la fiction. |
Cela parait simple et évident, mais l’on s’en est éloigné pour laisser la place à des produits industriels prêts à l’emploi, permettant ainsi à quiconque de tenir un restaurant. C’est sans doute pour cela également qu’il y a autant de dépôts de bilan dans cette profession.
bescoffier@vinomedia.fr
24210 SAINTE ORSE
TEL 05 53 05 24 22
lundi 4 juillet 2011
Vinomedia.tv prend ses marques
Et nous pouvons dire que nous avons également suivi cette tendance, mais dans un but plus avouable qu’est le développement des filières viticoles, gastronomiques et touristiques. En fait, nous avons mis nos moyens de communication au service de ces trois domaines d’activité pour la diffusion de l’information ciblée, et nous pouvons affirmer que cet axe de développement est intéressant.
Voilà un an maintenant que cette web-tv est implantée, et son visitorat ne cesse de progresser d’une manière exponentielle, notamment depuis notre changement de plate forme d’hébergement.
Ainsi, notre pôle média prend de l’ampleur avec trois lettres d’information : la lettre vinomedia, la lettre Vignobles et tourisme, la lettre Périgord Force 24, une web-Tv dédiée vin, gastronomie et tourisme, mais également plusieurs réseaux sociaux diffusant tout type d’information. Tous ces médias sont à la disposition des professionnels désireux de développer leur communication, mais également des amateurs des plaisirs de la table souhaitant faire des découvertes intéressantes en sortant des sentiers battus.
Consommez Vinomedia sans modération.
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
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mardi 28 juin 2011
Vinexpo à la sauce aigre douce
Nous savons par expérience que Chinois ou Japonais sont amateurs de grands vins, aux noms plus prestigieux les uns que les autres, et ils se pressaient sur les stands de ces fabuleuses maisons de vins et champagnes. Mais cette clientèle recherche également des vins à petits prix, et pour cette gamme, les 900 exposants étrangers venus à VINEXPO sont certainement mieux placés que les producteurs Français de moyenne gamme. On pouvait entendre ci et là des demandes frisant le ridicule, que seuls des pays avec une réglementation plus favorable, ainsi que des coûts de production plus faibles peuvent honorer. Il faut effectivement s’orienter aussi vers les pays émergents, mais l’erreur serait d’ignorer les pays qui ont fait la fortune des vins français, comme la Grande-Bretagne, la Belgique ou les Etats-Unis. Dans tous ces pays, les vins Français reculent au profit des vins de nos voisins ou des pays du nouveau monde. Certes, notre ministre de l’agriculture, lors de l’inauguration, a exhorté à exporter, mais sans apporter de mesure concrète pour cela.
Ce n’est pas parce que la France s’est dotée d’une marque : So French, So Good, que l’unité dans la filière viticole est acquise, condition indispensable pour que nous retrouvions nos places perdues, malgré les excédents commerciaux dégagés par les ventes de vins. |
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
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lundi 20 juin 2011
Produisons Français, Achetons Français !
Gastronomie et Vin de France | Décidément, notre France économique marche sur la tête. Il n’y a pas si longtemps, j’émettais quelques observations quant aux aberrations en matière de production agricole. |
Nous pourrions penser que ce phénomène est purement français. Que nenni ! J’ai pu constater un copier-coller en Hongrie où bon nombre d’agriculteurs se plaint de l’Europe pour les mêmes raisons. On ne produit plus Hongrois, on achète étranger jusqu’à faire venir des volailles de Chine, comme si l’élevage de ces braves gallinacés était sujet aux conditions climatiques et au terroir, pour ne pas pouvoir le faire sur place.
Tous les domaines sont concernés par cette situation contre nature et destructrice. Comment se fait-il que l’on soit obligé de convoquer le patron d’Air France pour lui signaler qu’il serait intéressant qu’il passe commande des 100 avions à Airbus plutôt qu’à Boeing ! Cela devrait être naturel. Cela ne l’a pas été pour la commande de trains passée à l’étranger plutôt qu’à Alstom. Des usines Peugeot vont fermer en France ? Pas du tout, du moins pour l’instant. Mais comme la situation économique est instable, cela laissera toujours une porte de sortie et une bonne raison d’appliquer des mesures drastiques. Que ce soit dans la filière industrielle comme dans la filière agricole, il est temps de retrouver nos racines et ne plus faire n’importe quoi sous couvert de l’Europe et de la mondialisation incontournable.
Benoit Escoffierbescoffier@vinomedia.fr
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mercredi 15 juin 2011
Quand la Chine du vin s'éveillera...
Il y a une trentaine d’année, alors que nos vins Français étaient de qualité tout à fait moyenne, nous étions fiers d’annoncer que nous produisions les meilleurs vins du monde. Cela nous a d’ailleurs autorisés à limiter les actions commerciales à l’étranger puisque le meilleur vin du monde se vend tout seul. Mais c’était sans compter sur les autres pays producteurs, notamment ceux du nouveau monde. Comme nous avons pu critiquer les vins californiens, avant que ces vins nous fassent plus que de l’ombre même en Europe. Cela a eu au moins le mérite de nous faire prendre conscience que les vins étrangers n’avaient rien à envier aux vins français (surtout si nos braves œnologues participaient activement à leur montée en puissance).
Mais est-ce que les habitants de notre planète ne consomment que des vins de qualité supérieure ? C’est maintenant au tour de la Chine de pointer le bout de son nez, et cela n’inquiète pas plus que cela. Bien sûr, les conditions climatiques ne sont pas très favorables à la production de vins de qualité exceptionnelle, et les chinois sont les premiers à le reconnaître. Mais est-ce que les habitants de notre planète ne consomment que des vins de qualité supérieure ? La consommation augmente au niveau mondial (pas uniquement parce que l’on boit pour oublier…que l’on boit), mais parce que la population croît de manière exponentielle. Alors, quand Bruxelles prône une politique d’arrachage des vignes en Europe, la Chine plante, et c’est nous qui allons être « plantés » si je peux me permettre cette expression ! Et la Chine est aidée en cela par nos œnologues qui sauront faire ce qu’il faut pour que ce grand pays devienne également une puissance viticole. L’histoire se répète donc, mais nous avons le temps de voir. Cela nous permettra de mettre la responsabilité de nos échecs commerciaux sur le dos de la concurrence déloyale. Benoit Escoffier bescoffier@vinomedia.fr |
mercredi 8 juin 2011
Si j'étais président !
La France est toujours une puissance agricole, et malgré tout, nous importons des produits de l’extérieur, même des concombres venus d’Espagne. Mais nous savons produire des concombres en France, alors pourquoi en importer ? Si j’étais président, je ferai l’inventaire de nos ressources et je pourrais constater que la France peut s’auto-suffire. |
Il est possible d’être favorable à la mondialisation, mais ses conséquences deviennent absurdes. Importer ce que nous produisons ou savons produire, juste pour pouvoir exporter en compensation, n’est pas du bon sens. Les écologistes se félicitent de la décision de l’Allemagne de stopper le nucléaire civil, mais est-ce une bonne décision si la conséquence est de s’approvisionner en énergie nucléaire en France. C’est tout aussi stupide que de lutter en France contre la consommation même modérée de vin, tout en incitant à coup de subventions et aides en tout genre les producteurs à exporter. Il est peut-être temps que les mondialistes et les altermondialistes se mettent autour d’une table car l’avenir de notre planète ne doit pas se décider unilatéralement. Mais heureusement pour moi, je ne serai jamais président. Sur ce, je vais manger des fraises du Périgord, ce sont les meilleures.
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
lundi 30 mai 2011
Panneaux or not Panneaux
Si j’écoute les commentaires en faveur de la présence des panneaux en amont des radars, il en ressort qu’il faut les conserver à titre préventif. Maintenant, les pouvoirs publics veulent les enlever, non pour faire plus d’argent (c’est ce qui est dit), mais pour rendre les automobilistes plus respectueux des limitations de vitesse. D’où cet affrontement entre deux positions opposées, mais dont l’unique but est la préservation des vies humaines.
Pour mettre tout le monde d’accord, j’opterais pour une troisième solution, à savoir mettre encore plus de panneaux, mais sans radars supplémentaires. Comme cela, on n’enlève pas les panneaux (la moitié des français est satisfaite), et les automobilistes sont dans l’obligation de respecter les limitations (l’autre moitié est également satisfaite).
Cela paraît stupide, mais le plus faible taux de morts sur les routes est détenu par la Grande Bretagne, qui n’hésite pas à mettre des leurres au bord des routes (fausse voiture de police, faux policier…), alors pourquoi pas nous ? |
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
mardi 24 mai 2011
Qu’est ce qu’on attend pour être heureux !
Exemple : En 2008, juste avant les départs en vacances, le prix de l’essence était à 1,50 € le litre. Les commentaires des interviewés de l’époque étaient plus qu’éloquents : impossibilité de partir en vacances, comment finir le mois…En 2011, le prix de l’essence juste avant les départs en vacances est d’environ 1,50 € le litre. Sachant que l’on nous rabâche à longueur de journée que le pouvoir d’achat baisse, j’en conclus que l’essence coûte encore plus cher maintenant qu’il y a 3 ans. Et personne ne râle ! J’en conclus donc qu’il était inutile de se plaindre il y a 3 ans.
Est-ce que le fait de découvrir toutes les merveilles dont regorge notre pays ne participerait-il pas à notre épanouissement en ces temps moroses et remplis d’incertitudes. Notre époque nous permet de vivre l’information en direct, et de peur d’être en manque, nous avons vécu depuis le début de l’année, une révolution en Tunisie, une révolution en Egypte, une guerre civile en Libye, un massacre en Syrie, deux présidents pour un fauteuil en Cote d’Ivoire, un tsunami nucléaire au japon, le grand plongeon de Ben Laden, l’arrestation de DSK, on dirait un inventaire à la Prévert.
Tous ces évènements devraient nous permettre de prendre conscience que vivre l’instant présent en se contentant de ce que l’on a, peut donner l’accès au bonheur plus facilement que si l’on cherche en permanence à avoir ce que l’on n’a pas. Avez-vous vu une fois le regard des enfants dans les bidonvilles de Cuba ou les favelas de Rio ? Ils ont autre chose à montrer que le désespoir, car la musique est leur plus grande richesse. En France, nous avons d’autres richesses. Là où vous vous trouvez, partez à la découverte des terroirs et du patrimoine de France, cela ne coûte pas cher et permet d’avoir un autre regard sur la vie. Partez à la découverte des vignobles de France, testez une dégustation improvisée chez un vigneron, c’est que du bonheur !
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
lundi 16 mai 2011
Boire ou conduire, la suite
Prohibition à Chicago | Personnellement, j’en reste sur mon raisonnement que les personnes accidentées sous l’emprise de l’alcool sont bien au-dessus de 0,5g. Baisser ce taux ne servirait donc à rien puisque le taux de 0,5g n’est lui-même pas respecté. |
Il est donc inutile de diaboliser le vin, ceux qui en parlent, ceux qui le produisent, et ceux qui le consomment en toute modération.
Peut-être existe-t-il un lobby du vin, mais il existe aussi l’ANPAA, association de lutte contre l’alcoolisme qui détient un budget d’environ 80 M € par an financé par nous alors que l’association VIN et SOCIETE, association nationale de représentation de la filière viticole se débrouille avec environ 0,2 M €.
De quel côté se trouvent les moyens de pression ?
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
www.vinomedia.fr
mardi 10 mai 2011
Boire ou conduire
Je ne conteste pas ceux qui nous sont fournis mais ils sont incomplets et orientés .Je poserai une question simple : Quel est le taux d’alcoolémie moyen des jeunes conduisant en état d’ivresse ? Si effectivement, la réponse est 0,5g, le fait de baisser à 0,2g peut avoir son efficacité. Mais je pencherai plutôt pour un taux proche des 1g, voire plus. En conséquence, baisser une nouvelle fois le taux, surtout d’une manière sélective, ne changera pas le problème. |
Cette idée a de bons côtés, mais aussi des côtés pervers car le vin fait partie des produits alcoolisés, et ces campagnes successives (2 en 2 mois) contre la consommation d’alcool pour les quadras puis pour les jeunes, met en péril la filière viticole. Ce n’est pas bon, ce n’est pas sain, et ce n’est pas souhaitable. Il y a certainement des moyens plus simples d’arriver au résultat que l’on s’est fixé, mais le veut-on vraiment ? A moins que le résultat fixé soit de vivre sainement dans un monde sain et aseptisé !
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
mardi 3 mai 2011
vendredi 29 avril 2011
Le tourisme change de cap
Le tourisme exotique a fait place au tourisme de proximité, et nous découvrons avec un certain enchantement les merveilles dont regorge la France. Nous avons la chance d’avoir à portée de voiture, accès aussi bien à la mer qu’à la montagne.
Et l’on se rend compte qu’en traversant notre pays, la culture de la vigne est une tradition ancestrale faisant partie intégrante de notre patrimoine. |
Nous avons été les premiers à créer le 1er salon international de l’oenotourisme à LYON en 2009, nous sommes les premiers à éditer un guide annuel sur l’oenotourisme, le Guide Vignobles et Tourisme, lequel sera accessible le 15 mai prochain. La parution de ce guide étant annuelle, une e-lettre prendra le relais tous les 15 jours pour continuer à vous tenir informé de toutes les initiatives à découvrir pour passer des moments exceptionnels.
Ce n’est pas être devin que de prédire un fort développement à ce nouveau domaine d’activité, espérons que la profession viticole dans son ensemble en tiendra compte également pour permettre le développement des structures d’accueil qui font encore à ce jour défaut.
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
SILOT 2009 - Lyon Vidéo du 1er Salon International de l'Oenotourisme qui a eu lieu à Lyon en 2009 à l'Espace Tête d'Or. |
mardi 19 avril 2011
Et si on changeait nos habitudes de consommation ?
En France, on a la fâcheuse habitude d’indexer les prix ou les taxes sur le montant de l’inflation. Si l’inflation est de 2%, les prix par la suite montent de 2%, ce qui donnera une inflation future de 2%. On ne peut donc pas s’en sortir. J’exagère un peu quand je dis que tout augmente : les salaires (sauf pour les patrons du CAC 40), n’augmentent pas.
Non, je ne vire pas ma cuti, si tant est que l’on connaisse mes opinions, mais je constate que si les salaires n’augmentent pas autant que la hausse des prix, il y a un problème qui ne peut être résolu que par l’épreuve de force ou le changement des habitudes de consommation. Si les prix sont élevés en grandes surfaces pour les fruits et légumes (5 par jour), les producteurs que l’on retrouve sur les marchés n’attendent que vous.Si l’essence est chère, ne peut-on pas baisser notre consommation comme nous l’avons fait il y a peu ? Avons-nous besoin d’envoyer des millions de sms ou de téléphoner uniquement pour savoir comment ça va (le budget téléphone par famille est de quel montant par mois ? 150, 200 € ?)
Donnons la préférence à l’achat direct au producteur en éliminant les intermédiaires, et que les producteurs se structurent, se regroupent pour créer des boutiques terroirs au cœur des villes. |
La remise en question doit être du côté du consommateur, mais aussi du producteur, et il est bien loin le temps ou tout était facile au niveau de la vente. La filière laitière est en crise parce que le producteur de lait n’a jamais eu à vendre son lait : on venait lui acheter. Idem pour le vin avec le système de négoce, idem avec les céréales et leur cotation boursière, idem avec la viande. Mais si les producteurs se regroupent pour apporter une plus-value à leurs produits, et viennent directement au contact des consommateurs, nos habitudes changeront, et je ne pense pas que cela soit insurmontable.
Question : Pourquoi le salon de l’agriculture a-t-il autant de succès auprès des Français ?
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
http://www.vinomedia.fr/
lundi 11 avril 2011
Se faire rouler dans la farine
Ce n’est un mystère pour personne, les prix de certains produits alimentaires de première nécessité comme les pâtes vont augmenter de 10 à 20 %. Soit, la matière première a augmenté, ce qui implique une hausse des prix dans les rayons. Sachant que la matière première dans un produit fini équivaut à environ 5% du prix final, cela veut dire que la matière première a augmenté entre 200 et 400 %. Je ne suis pas l’évolution des prix chaque jour, mais cela me parait beaucoup ! |
Indiquer le prix d’achat du kilo de poires à l’agriculteur (0,17c le kilo) et le prix de vente final (environ 2,50 €), permettrait immédiatement un réajustement des prix pour éviter une révolution alimentaire ! |
A propos, nous a-t-on justifié la hausse de 10 à 20% des denrées alimentaires ?
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
lundi 4 avril 2011
La folie gagne du chemin
Si nous faisons un simple retour en arrière de 3 petits mois, ceux qui nous entourent n’ont pas eu le temps de lancer de grands débats nationaux. Les Tunisiens, les Égyptiens ont eu le temps de faire leur révolution, les Libyens continuent la leur comme au Yémen ou en Syrie, les japonais font face d’une manière digne à une catastrophe gigantesque, et nous, nous posons le débat sur la laïcité, car on ne sait plus trop comment faire pour gagner des élections.
Quel rapport avec le vin ? Aucun. Mais je me souviens d’un temps pas si lointain, ou les discussions de comptoirs avaient lieu autour d’un verre dans le bistrot du quartier où l’on pouvait fumer sans que l’on soit considéré comme un pestiféré. |
Il y avait une convivialité, une solidarité qui n’existent plus dans notre pays aseptisé ! Ne plus boire, ne plus fumer, ne plus manger, et nous nous attaquons maintenant au plus vieux métier du monde en voulant verbaliser les clients ! Dernièrement, en discussion privée avec un ancien ministre de droite, j’appréciais ses commentaires sur le sujet : Il y a au gouvernement des ayatollahs !
Et si le changement, c’était un retour en arrière ?
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
lundi 28 mars 2011
Beaujolais, un nom difficile à porter
En dix ans, la qualité des vins du Beaujolais s’est améliorée de façon significative et les crus ont atteint un niveau qui leur permet de ne rien avoir à envier aux vins des autres régions. Mais en même temps, un tiers des vignerons a disparu. La région serait-elle maudite ?
C’est peut-être pour cela que certains producteurs préfèrent parler de Bourgogne que de Beaujolais en indiquant la localisation de leurs vins. De toute façon, La Bourgogne étant trop petite, et le coût de l’hectare élevé, La région Beaujolais pourrait bien être un jour intégrée dans la région Bourgogne !
lundi 21 mars 2011
De Hiroshima à Fukushima
Je ne m’engagerai pas dans le débat sur le réchauffement de la planète car les thèses développées (et non démontrées) sont multiples, contradictoires et polémiques. Mais nous pouvons tout de même constater qu’avant l’avènement d’internet qui a permis la diffusion en instantané de l’information, nous étions sous le joug des savants, des scientifiques, bref sous l’influence de ceux qui nous cachaient la vérité soit parce qu’ils ne savaient pas, soit parce que des intérêts économiques considérables étaient en jeu.
Et le nucléaire n’est pas en reste, mais là aussi, tout est sous contrôle, dixit les spécialistes en blouses blanches. Il n’y avait d’ailleurs aucune raison pour que les Vins de Tricastin changent de nom, puisque tout va bien (excepté des fuites à répétition dans la centrale du même nom !). Et maintenant, l’agriculture est dans le collimateur de la pensée sanitaire avec le déversement dans la nature de tous les pesticides plus nocifs les uns que les autres. Mais les agriculteurs ont-ils eu le choix des produits ? Quid des industries chimiques, avec leurs autorisations complaisantes de mise sur le marché de leurs produits qui détruisent tout, y compris la vie des agriculteurs. (Faites-moi confiance, tous ces produits sont sûrs et sans danger !).
Sauf que maintenant, il est plus facile de s’informer, de se documenter, et il est plus difficile de nous rouler dans la farine ! Mais certains n’ont pas encore compris cela et continuent toujours de nous dire que le nuage radioactif venu de Tchernobyl s’est arrêté à nos frontières !
Il serait peut-être temps de remettre à plat notre mondialisation galopante, et de penser à l’avenir d’une manière plus sereine, en partant du principe que d’autres voies sont possibles.
Benoit Escoffier
mardi 8 mars 2011
Sortie du Michelin, toujours un événement !
Les nouveaux chefs l’ont bien compris et ils reviennent à une structure dépouillée, en privilégiant le goût du produit, bien souvent dénaturé par des sauces sophistiquées.
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
http://www.vinomedia.fr/
lundi 28 février 2011
Manger fait mourir !
Le constat est simple : nous mangeons de plus en plus de viande, nous sommes de plus en plus nombreux sur notre bonne vieille terre, et il y a de moins en moins d’agriculteurs. |
Benoit Escoffier
So French, So Good, So attendu !
So French, So Good, vidéo de la conférence de presse Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur, le 16 février 2011 |
Je serais tenté d’indiquer que nous reconnaissons enfin la valeur inestimable, mais combien estimée, de notre patrimoine gastronomique, de nos terroirs et de nos produits de bouche que chacun nous envie. Certes, un léger flottement est perceptible lorsque l’on aborde le problème du financement de cette opération à grande échelle, pilotée également par la SOPEXA et UBIFRANCE, mais n’est –ce pas là l’intérêt de ce mouvement ?
La France manque quelque peu de moyens en ce moment, mais ne manque pas d’idées permettant de fédérer toutes les forces vives d’une filière agro-alimentaire qui fait vivre plus de 250 000 personnes. |
bescoffier@vinomedia.fr
mardi 15 février 2011
Tempête sous un crâne
La dictature, c’est la privation de certaines libertés individuelles. Il y a les dictatures officielles et celles plus officieuses. Heureusement que pour la défense des terroirs de France et du patrimoine immatériel, nous sommes de plus en plus nombreux à défendre ce que nous considérons comme partie intégrante des valeurs de notre pays.
Mangeons enfants de la patrie !
Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr
http://www.vinomedia.fr/
lundi 7 février 2011
Le vin, c’est bon ou ce n’est pas bon pour la santé ?
Benoit Escoffier
lundi 31 janvier 2011
Allons en Chine avant que la Chine vienne en France
Exporter son vin en Chine devient la préoccupation de bon nombre de vignerons de France. Mais cela n’est pas chose aisée quand on ne parle pas la langue, quand on ne connait pas les formalités à l’exportation, ou que l’on ne connait pas le marché chinois.
Alors que tout cela devient plus facile quand on est moins seul. Démarcher est une chose, livrer en est une autre et remplir un container peut prendre du temps.
A la demande de certains producteurs, Vinomedia a été missionnée pour créer une structure commune rassemblant une vingtaine de producteurs dans le but de mutualiser les moyens financiers et de communication afin d’implanter un bureau commercial au sein de l'empire du milieu. Ce groupe, de conception homogène, solidaire et complémentaire, est sur le point de naître et vous pouvez le rejoindre si votre envie d’aventure est à la hauteur de votre désir de voir vos produits reconnus et appréciés par la clientèle chinoise.
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Benoit Escoffier