lundi 28 novembre 2011

Ce n'est pas JOLY, JOLY !

Edito de Benoit Escoffier dans la Lettre Vinomedia du 28/11/2011




Décidemment, on avait connu la droite la plus bête du monde, la gauche la plus divisée du monde, maintenant, c’est au tour des écologistes de montrer qu’ils peuvent aussi se montrer stupide. Depuis des années, une prise de conscience écolo se met en place dans les esprits de chaque individu un tantinet sensé, où l’on se rend bien compte qu’il faut agir si l’on veut transmettre une planète vivable à nos enfants. Hormis les scandales sanitaires du concombre espagnol ou du soja allemand, (on ne sait plus trop bien), les produits BIO se développent, malgré des coûts de production plus élevés.
La pollution, notamment en France, se réduit, et l’air est encore  respirable. Mais voilà que nous assistons à un spectacle désastreux et déplorable pour des histoires de centrales nucléaires et de mox (je ne savais pas que cela existait !). On assiste à un marchandage sans précédent alors que la campagne présidentielle n’est pas encore commencée, et encore moins gagnée. Cela prouve une fois encore que les écologistes sont loin des préoccupations des Français et surtout sont conscients qu’ils ne peuvent apporter aucune solution fiable aux problèmes actuels. 
Bien sûr, l’Allemagne va mettre un terme à l’énergie nucléaire, mais sa situation n’est pas comparable, et de surcroit, les allemands vont acheter de l’électricité nucléaire à la France, ce qui prouve qu’ils ne sont pas opposés à cette forme d’énergie. (Mais pas chez eux !).  Toute cette mascarade politicienne est préjudiciable au  développement de la culture BIO, car le rapprochement BIO - ECOLOGIE est vite fait. Il est indispensable que la culture BIO se développe pour permettre la mise en place d’une vraie culture raisonnée en France, avec réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires. Nous sommes actuellement sur cette tendance. Il ne faudrait pas que certains arrivistes ou ayatollahs écolos viennent tout gâcher !




Benoit ESCOFFIER

lundi 14 novembre 2011

Il y en a marre de la graisse !



Depuis plusieurs mois déjà, l’actualité tourne autour d’un problème qui préoccupe bon nombre d’hommes et de femmes à l’approche de la quarantaine, la surcharge pondérale. Comment se débarrasser du surplus de graisse qui mine le moral des quarantenaires ? 
Il n’y a pas une minute d’actualité qui ne soit pas consacrée à ce problème. On nous parle de régime sec, de réduction de la consommation, de serrage de ceinture.
Tous les chefs d’état les plus puissants du monde se sont réunis pour trouver des solutions, mais la graisse est toujours là, bien présente, voire omniprésente.



Chariots et moineaux
Tout cela n’est que le résultat d’une surconsommation, d’une politique de surendettement, qui a amené les peuples à vivre dans l’opulence.
Maintenant, il nous faut nous restreindre pour retrouver la ligne, et l’option envisagée est de laisser tomber la graisse pour retrouver une santé florissante. Mais si nous regardons autour de nous, nous pouvons voir au sein de l’Europe un pays où l’espérance de vie est la plus longue notamment grâce à son alimentation, la Grèce !
Etonnant, n’est-il pas ?

 Se débarrasser de la graisse, oui.
 Mais éliminer la Grèce, non. Ce pays a eu au moins le mérite d’être le déclencheur d’une prise de conscience générale pour remettre chaque pays en ordre de marche sans être tributaire d’un AAA, note qui pourrait prêter à rire dans d’autres circonstances. Ah, ah, ah !
 Optimiste que je suis, je suis certain que l’Europe va s’en sortir car nos ressources notamment humaines sont inépuisables, et sa capacité à lutter face à l’adversité a toujours été démontrée. Mais cela ne résoudra pas notre problème de surcharge pondérale !
Espérons que l’économie Italienne sera plus solide que celle de la Grèce, car il sera moins aisé de rédiger un billet humoristique basé sur des jeux de maux, pardon : de mots !

Benoit ESCOFFIER