lundi 27 septembre 2010

L’épidémie de dengue touche l’Europe !

Autant la grippe H1N1 avait été dès son origine, prise très au sérieux, même trop si l’on se réfère aux millions d’euros investis sous conditions du principe de précaution, autant l’épidémie de dengue passe inaperçue.
Et pourtant, déjà deux cas en France métropolitaine. On ne va pas s’affoler pour deux cas, deux cas de dengue, mais des milliers de cas de dingues que l’on exportent à Bruxelles, c’est plus grave !

Prenons le cas de la viticulture Européenne :
- La consommation mondiale de vin augmente, elle est supérieure à la production, et nous imposons l’arrachage des centaines de milliers d’hectares de vigne : logique

- Pour vendre et faire apprécier les produits du terroir, pilier incontournable de notre patrimoine national (et apporteur de devises), il faut avant tout les faire déguster et apprécier, et nous sommes passés à deux doigts de l’interdiction de la dégustation : logique
- Le rosé devient à la mode et sa consommation augmente. Chaque région viticole sait produire d’excellents rosés, mais pourquoi ne pas en produire en mélangeant rouge et blanc ? : logique

Bien d’autres exemples pourraient être cités, mais ce n’est pas flatteur pour nos institutions Européennes. Alors, vite un vaccin pour enrayer cette épidémie de Dingues !

Benoit Escoffier

lundi 20 septembre 2010

Les Foires aux vins ont-elles encore du succès ?


C’est parti ! tous à vos caddies.
La valse des étiquettes donne le tournis. Quand on pense que le hard discount s’est emparé du vin depuis des années, et que les foires aux vins existent aussi chez les hard discounters, moins cher que moins cher, tu meurs !



Heureusement, la sécurité sociale ne rembourse plus certains médicaments pour soigner les brûlures d’estomac.
Tout cela n’est pas sérieux et il serait temps de comprendre que la qualité a un prix, et que ce prix n’est jamais inférieur au coût de revient, lequel est déjà assez élevé.
Pour acheter une bouteille, il faut déjà savoir que ce que les professionnels appellent la matière sèche (verre, étiquette, capsule, bouchon) coûte environ et en moyenne 1,20 €.
Si vous achetez des bouteilles de vin à un prix dérisoire, il ne faut pas s’étonner de l’absence de qualité.
J’en appelle à tous les vrais amateurs de vins : Les foires aux vins organisées par la grande distribution sont certainement une bonne chose, si elles sont faites sérieusement.
Alors, pour éviter de vous faire piéger par des prix alléchants, achetez une bouteille, allez la goûter sur le parking et si vous trouvez le vin à votre convenance, vous pourrez retourner en acheter.
Bonnes affaires à tous, mais rien ne vaut le véritable contact avec le producteur, comme sur les salons des Vignerons.

Benoit Escoffier

lundi 13 septembre 2010

Quand une image vous colle à la peau !

Quand vous traversez en ce moment les vignobles, il ne peut pas vous échapper que les vendanges ont commencé.
C’est une période fantastique, où le résultat d’une année de travail est attendu avec anxiété et impatience. Certes, 2010 ne devrait pas détrôner 2009 au palmarès des millésimes d’exception, mais ce devrait tout de même être un bon cru.
Et en citant le mot cru, on ne peut s’empêcher d’évoquer les crus du beaujolais, comme le Saint Amour, le Fleurie, le Chiroubles, ou encore le Brouilly pour ne citer qu’eux. La qualité de ces vins n’est plus à démontrer, alors que l’image du Beaujolais nouveau leur colle à la peau. « J’adore un Moulin à Vent, mais je n’aime pas le beaujolais ! ». Cette phrase a été entendue à de multiples reprises par les producteurs d’une des plus belles régions viticoles de France.
Les crus du Beaujolais sont des vins qui vieillissent très bien, mais que l’on peut boire également jeune. Encore faut-il le faire savoir ! Encore faut-il que les restaurateurs (surtout lyonnais) jouent le jeu et proposent du Beaujolais aux clients. Encore faut-il que l’Interprofession du Beaujolais soit à la hauteur du problème et prenne les choses en main.
Cela fait beaucoup de conditions à réaliser pour que les consomateurs redeviennent amoureux d'une région, de ses merveilleux vins, de ses chateaux majestueux, de ses vallons
recouverts de vignes à perte de vues.
S’il n’y avait pas autant d’intérêts financiers à maintenir le Beaujolais nouveau, le problème serait différent.

Benoit Escoffier

lundi 6 septembre 2010

Lyon : Où en est ta gastronomie ?


Dernier sondage en date, la Gastronomie serait en pôle position de l’attractivité lyonnaise, à plus de 60 %. On ne peut que s’en féliciter. Il est vrai que c’est un réel plaisir de découvrir de nouveaux chefs, de nouveaux restaurants, de nouvelles créations, et il ne faut pas oublier que Lyon est la Capitale mondiale de la Gastronomie.
Il ne faut pas oublier aussi que Paul BOCUSE, Monsieur Paul comme l’appellent ses intimes, a été, et continue d’être pour beaucoup dans le rayonnement international de la gastronomie lyonnaise, et cet acquis en a fait vivre plus d’un.
Mais si nous sommes nombreux à croire encore à la dimension internationale de notre gastronomie, nous sommes également plusieurs à penser à l’avenir de ce patrimoine et à chercher qui pourra un jour, et de façon naturelle, reprendre le flambeau laissé par notre maître à tous.
Faudra-t-il lancer l’émission : A la recherche de la nouvelle star gastronomique ?
Lyon et ses environs comptent un nombre impressionnant d’étoiles, des chefs incontestés mais au rayonnement encore limité par manque de communication.
Devrons-nous attendre qu’un Grand de la cuisine française vienne s’installer à Lyon pour en devenir l’ambassadeur ?
A suivre...

Benoit Escoffier