lundi 16 mai 2011

Boire ou conduire, la suite

Les mesures pour contrer l’augmentation des accidents de la route et des morts inutiles ont été prises rapidement. Une proposition n’a pas été retenue, celle de descendre le taux d’alcoolémie autorisé de 0,5g à 0,2g. Bien sûr, les associations de défense des victimes de la route s’en offusquent, et l’on reparle de lobby du vin, surtout en période pré-électorale.
Prohibition à Chicago
Prohibition à Chicago
Personnellement, j’en reste sur mon raisonnement que les personnes accidentées sous l’emprise de l’alcool sont bien au-dessus de 0,5g. Baisser ce taux ne servirait donc à rien puisque le taux de 0,5g n’est lui-même pas respecté.
En revanche, et toujours pour suivre mon raisonnement, il est fort à parier que l’absence de signalement du positionnement des radars, l’interdiction des avertisseurs de radars, des contrôles renforcés, et des amendes conséquentes vont faire baisser le nombre d’accidents de façon considérable et en très peu de temps.

Il est donc inutile de diaboliser le vin, ceux qui en parlent, ceux qui le produisent, et ceux qui le consomment en toute modération.

Peut-être existe-t-il un lobby du vin, mais il existe aussi l’ANPAA, association de lutte contre l’alcoolisme qui détient un budget d’environ 80 M € par an financé par nous alors que l’association VIN et SOCIETE, association nationale de représentation de la filière viticole se débrouille avec environ 0,2 M €.
De quel côté se trouvent les moyens de pression ?

Benoit Escoffier

bescoffier@vinomedia.fr
www.vinomedia.fr

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