lundi 21 mars 2011

De Hiroshima à Fukushima


Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima
Entre ces deux évènements, 65 années de délire se sont déroulées, pour le plus grand mal de notre planète. Non, je ne suis pas un écologiste extrême, mais les évènements que nous vivons en ce moment, et en direct, nous poussent à réfléchir.
Les années 50 ont marqué le départ des 30 glorieuses, bénéfiques certainement pour la population, mais que dire de notre environnement.
Je ne m’engagerai pas dans le débat sur le réchauffement de la planète car les thèses développées (et non démontrées) sont multiples, contradictoires et polémiques. Mais nous pouvons tout de même constater qu’avant l’avènement d’internet qui a permis la diffusion en instantané de l’information, nous étions sous le joug des savants, des scientifiques, bref sous l’influence de ceux qui nous cachaient la vérité soit parce qu’ils ne savaient pas, soit parce que des intérêts économiques considérables étaient en jeu.

Chargée de campagne nucléaire - GreenPeace
Chargée de campagne nucléaire - GreenPeace France
Résultat : A force de vouloir toujours plus de pétrole, on creuse au fond des mers et s’il y a une fuite, on ne sait pas la colmater. (Faites- moi confiance, tout ce qui est entrepris est sûr et sans danger !)
 Et le nucléaire n’est pas en reste, mais là aussi, tout est sous contrôle, dixit les spécialistes en blouses blanches. Il n’y avait d’ailleurs aucune raison pour que les Vins de Tricastin changent de nom, puisque tout va bien (excepté des fuites à répétition dans la centrale du même nom !). Et maintenant, l’agriculture est dans le collimateur de la pensée sanitaire avec le déversement dans la nature de tous les pesticides plus nocifs les uns que les autres. Mais les agriculteurs ont-ils eu le choix des produits ? Quid des industries chimiques, avec leurs autorisations complaisantes de mise sur le marché de leurs produits qui détruisent tout, y compris la vie des agriculteurs. (Faites-moi confiance, tous ces produits sont sûrs et sans danger !).

Sauf que maintenant, il est plus facile de s’informer, de se documenter, et il est plus difficile de nous rouler dans la farine ! Mais certains n’ont pas encore compris cela et continuent toujours de nous dire que le nuage radioactif venu de Tchernobyl s’est arrêté à nos frontières !

Il serait peut-être temps de remettre à plat notre mondialisation galopante, et de penser à l’avenir d’une manière plus sereine, en partant du principe que d’autres voies sont possibles.

Benoit Escoffier

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