Je ne m’engagerai pas dans le débat sur le réchauffement de la planète car les thèses développées (et non démontrées) sont multiples, contradictoires et polémiques. Mais nous pouvons tout de même constater qu’avant l’avènement d’internet qui a permis la diffusion en instantané de l’information, nous étions sous le joug des savants, des scientifiques, bref sous l’influence de ceux qui nous cachaient la vérité soit parce qu’ils ne savaient pas, soit parce que des intérêts économiques considérables étaient en jeu.
Et le nucléaire n’est pas en reste, mais là aussi, tout est sous contrôle, dixit les spécialistes en blouses blanches. Il n’y avait d’ailleurs aucune raison pour que les Vins de Tricastin changent de nom, puisque tout va bien (excepté des fuites à répétition dans la centrale du même nom !). Et maintenant, l’agriculture est dans le collimateur de la pensée sanitaire avec le déversement dans la nature de tous les pesticides plus nocifs les uns que les autres. Mais les agriculteurs ont-ils eu le choix des produits ? Quid des industries chimiques, avec leurs autorisations complaisantes de mise sur le marché de leurs produits qui détruisent tout, y compris la vie des agriculteurs. (Faites-moi confiance, tous ces produits sont sûrs et sans danger !).
Sauf que maintenant, il est plus facile de s’informer, de se documenter, et il est plus difficile de nous rouler dans la farine ! Mais certains n’ont pas encore compris cela et continuent toujours de nous dire que le nuage radioactif venu de Tchernobyl s’est arrêté à nos frontières !
Il serait peut-être temps de remettre à plat notre mondialisation galopante, et de penser à l’avenir d’une manière plus sereine, en partant du principe que d’autres voies sont possibles.
Benoit Escoffier
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