mercredi 15 juin 2011

Quand la Chine du vin s'éveillera...

Il y a une trentaine d’année, alors que nos vins Français étaient de qualité tout à fait moyenne, nous étions fiers d’annoncer que nous produisions les meilleurs vins du monde. Cela nous a d’ailleurs autorisés à limiter les actions commerciales à l’étranger puisque le meilleur vin du monde se vend tout seul. Mais c’était sans compter sur les autres pays producteurs, notamment ceux du nouveau monde. Comme nous avons pu critiquer les vins californiens, avant que ces vins nous fassent plus que de l’ombre même en Europe. Cela a eu au moins le mérite de nous faire prendre conscience que les vins étrangers n’avaient rien à envier aux vins français (surtout si nos braves œnologues participaient activement à leur montée en puissance).
Visiteurs asiatiques
C’est maintenant au tour de la Chine de pointer le bout de son nez, et cela n’inquiète pas plus que cela. Bien sûr, les conditions climatiques ne sont pas très favorables à la production de vins de qualité exceptionnelle, et les chinois sont les premiers à le reconnaître.
Mais est-ce que les habitants de notre planète ne consomment que des vins de qualité supérieure ?

C’est maintenant au tour de la Chine de pointer le bout de son nez, et cela n’inquiète pas plus que cela. Bien sûr, les conditions climatiques ne sont pas très favorables à la production de vins de qualité exceptionnelle, et les chinois sont les premiers à le reconnaître. Mais est-ce que les habitants de notre planète ne consomment que des vins de qualité supérieure ?

La consommation augmente au niveau mondial (pas uniquement parce que l’on boit pour oublier…que l’on boit), mais parce que la population croît de manière exponentielle. Alors, quand Bruxelles prône une politique d’arrachage des vignes en Europe, la Chine plante, et c’est nous qui allons être « plantés » si je peux me permettre cette expression ! Et la Chine est aidée en cela par nos œnologues qui sauront faire ce qu’il faut pour que ce grand pays devienne également une puissance viticole. L’histoire se répète donc, mais nous avons le temps de voir. Cela nous permettra de mettre la responsabilité de nos échecs commerciaux sur le dos de la concurrence déloyale.

Benoit Escoffier
bescoffier@vinomedia.fr

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