mardi 15 mai 2012

Gueule de bois ou jour de Gloire ?



Voilà, c’est fait. La France change de président, et tout d’un coup, l’avenir s’éclaircit pour des millions de personnes qui ont fait confiance à un seul homme pour redresser notre pays, pour lutter contre les injustices, c'est-à-dire lutter contre les riches. Car il est avéré que si l’on ne peut pas augmenter le pouvoir d’achat des français (on a dit le contraire pendant la campagne électorale, mais attendons de voir !), on peut diminuer dans un soucis d’égalité celui de la classe dominante, la classe des nantis mais aussi la classe de ceux qui embauchent, qui créent de la richesse pour le pays, qui prennent des risques…La majorité des français attendait tellement le changement qu’il ne pouvait pas ne pas arriver, surtout si 9 candidats en manque de programme cohérent invoquaient comme unique motivation le tout sauf...
Voilà, c’est fait. La chasse aux sorcières peut enfin commencer, car les hommes changent, mais pas les méthodes. Mais si les « riches » ont été stigmatisés pendant des mois, montrés du doigt comme des
pestiférés, que va faire la gauche avec Ses Riches ? Oui, un riche de droite est un profiteur, un riche de gauche est un homme bien même s’il ne partage pas ses richesses. Comme certains héritiers de grandes familles d’antiquaires, comme des anciens joueurs de tennis ou chanteurs qui préfèrent s’exiler en Suisse ou à Londres, comme ses héritières de grands groupes publicitaires…. On a critiqué l’entourage de notre ex-président, aura-t-on le courage de critiquer l’entourage du nouveau ? Je vais de suite m’abonner à Médiapart pour avoir la réponse à ma question. Quoiqu’il en soit, la France va devoir se plier à une cure d’austérité sans précédent, et j’ai peur que la pilule ait du mal à passer, non parce que l’on a changé de président, mais parce que l’on a porté au pouvoir une coalition sans logique, avec des promesses qui ne pourront pas être tenues. De toute façon, se sera encore la faute de Nicolas.
J’oubliais : le nombre des tués sur la route a baissé de 22% en avril par rapport à l’année dernière. Enfin une bonne nouvelle que les associations diverses et variées de lutte contre la délinquance routière ne se sont pas empressées de relayer. On attendait sans doute le résultat des élections présidentielles pour affecter ce bon chiffre à la nouvelle politique mise en place.


Benoit ESCOFFIER

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