mardi 15 mai 2012

De quoi je me mêle ?

  Que se passe-t-il en France pour que tout ce qui marche soit critiqué. Il n’y a pas une chose dans notre pays qui fasse l’unanimité, qui soit applaudie, qui soit montrée en exemple. Il reste bien peu de secteurs économiques qui résistent à la crise alors que tant d’autres disparaissent, même si des mesures de rafistolage sont mises en oeuvre à des fins électoralistes. Mais il existe encore un domaine, non délocalisable, qui rapporte des devises et des taxes, mais dont on ne veut pas parler, je veux citer la viticulture. 7 milliards d’excédents alors que la balance commerciale nationale est en négatif de 70 milliards.
Mais quand cette profession s’expose comme toute l’agriculture et la gastronomie au salon international de l’agriculture à PARIS, les plus hautes instances de l’état esquivent le hall pour éviter d’avoir à aborder certains thèmes qui ne ferait pas plaisir aux biens pensants aseptisés..
Que faut-il faire pour éviter le double langage de nos politiques : Mettre sur internet une galerie de photos de ministres un verre à la main (cela pourrait se faire), lister le contenu des caves du Sénat qui ferait pâlir d’envie tout restaurant étoilé ?
Que se passe-t-il en France pour que l’on en veuille autant à un produit, à une profession, à un métier jusqu’à vouloir la disparition de tout un pan de notre économie sous des prétextes fallacieux.
En février, le nombre de tués sur les routes à fortement diminué : Commentaires entendus : quand le nombre augmente, c’est à cause de l’alcool et quand le nombre baisse, c’est grâce à la neige qui a empêché de rouler. La viticulture fait vivre 300 000 personnes directement, rapporte 7 milliards à la France. C’est vrai que c’est un secteur dont on pourrait se passer.
Après tout, on n’est plus obligé de boire pour éponger les excédents comme disait Coluche, bientôt la prohibition fera son grand retour, mais en France cette fois-ci.


 

Aucun commentaire: