mardi 15 mai 2012

Bacchus, reviens, ils sont devenus fous !




Décidément, le monde tourne à l’envers. 
Que se passe-t-il dans la tête de nos représentants d’associations de protection et de lutte contre les addictions ? En reprenant les termes de notre confrère du journal « La vigne », les antialcools veulent une mention choc sur les bouteilles. Là où l’on peut leur donner raison sous couvert de la prévention quand on parle d’abus de consommation, on ne peut que leur donner tort quand on parle du produit. 
Il se trouve que toutes les associations (alliance prévention alcool), n’ont pas pu enrayer l’augmentation de la consommation d’alcool chez les jeunes, malgré leurs coups de boutoirs permanents contre les faux coupables. Nous ne pouvons pas contester la trop grande consommation d’alcool chez les jeunes, mais je mets en doute que cette consommation se résume à la prise exagérée de vin. Les faux arguments pour régler ce problème deviennent délirants : 92% des personnes interrogées déclarent que « l’alcool est dangereux pour la santé ». Comment peut-on arriver à se réfugier derrière une telle aberration ? Si ce sondage reflétait la réalité, il n’y aurait plus de problème puisque notre société serait devenue aseptisée.
A ce compte-là, manger est dangereux, conduire est dangereux, dormir est dangereux, vivre est dangereux ! Et par la même occasion, traitons PASTEUR de fou, lui qui indiquait que le vin était le meilleur des remèdes. Il faut que la profession viticole prenne conscience qu’après s’en être pris aux abus de consommation, l’on s’en prend maintenant au produit, et ce combat va mener à son éradication. En période électorale, certains candidats inconnus ont obtenus 500 parrainages. Si un jour 500 maires viticulteurs voulaient donner leur parrainage à un porte-parole de la profession pour faire entendre la voix de la raison, avec le même temps de parole que nos grands leaders, peut-être obtiendrions nous des résultats plus probants dans la défense du produit, du terroir ainsi que la protection de la jeunesse.

Benoit Escoffier

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